L’INFO vous propose quelques plages de vie en complément de ses éditions print.

AVEC VOUS 

Numéro 43

UNE PALETTE ARTISTIQUE AUSSI DIVERSIFIÉE QU’UNIFICATRICE

L’art sous toutes ses formes a trouvé un lieu d’expression privilégié dans la région de Crans-Montana, que ce soit au sein des murs de la Fondation Opale à Lens ou dans les rues de la station à l’occasion de la Biennale Crans-Montana. Dans le numéro 43 de l’INFO, Joël Cerutti expose toute la richesse de la création qui fait briller la destination au-delà des frontières grâce à l’investissement de passionnés d’art, professionnels ou bénévoles. Les photographies de Luciano Miglionico illustrent la diversité artistique des œuvres présentées actuellement sur le Haut-Plateau.


 

Au micro de Joël Cerutti, Bérengère Primat, présidente de la Fondation Opale, évoque INTERSTELLAIRE. Visible jusqu’au 12 novembre 2023, la nouvelle exposition du Centre d’art de Lens fait dialoguer avec humour des artistes contemporains, qu’ils soient aborigènes ou issus d’autres cultures.

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43 - Interview Bérangère Primat

Numéro 42

LA VIE EN ROSE GIRO

Le Giro 2023 aura marqué les esprits pendant deux jours en Valais. L'arrivée de la treizième étape à Crans-Montana et le départ de Sierre le lendemain ont attiré des milliers de personnes au bord des routes. Notre photographe Luciano Miglionico et notre journaliste Samuel Jacquier sont allés au cœur du public et de la course avant l'arrivée du peloton à Crans-Montana. 

De la zone VIP de la cave "La Romaine" aux virages serrés de Flanthey, en passant par Lens et la folie rose de l'arrivée à Crans-Montana, ils y ont rencontré des personnes, toutes enchantées de voir un grand tour faire halte dans la région.

 

 

L'engouement pour le vélo va grandissant et ce n'est pas Alessandro Bianchi qui dira le contraire. Le chef du restaurant "Le Monument" à Lens a effectué l'ascension avec notre photographe quelques jours avant le passage des coureurs. "C'est exceptionnel pour toute notre région", concluait-il à l'heure du passage des coureurs.

 

 

Numéro 41

LA MONTAGNE EST LEUR MAISON

Peu importe le continent où ils sont nés, tous les montagnards partagent le même respect pour les sommets. Dans l’édition 41 de l’INFO, Tendi Sherpa, célèbre guide népalais, et Caroline Ogi-Stefanazzi, restauratrice à Crans-Montana, évoquent à Pierre-Armand Dussex leur amitié née lors d’un trekking dans l’Himalaya. Dans les vidéos ci-dessous, ils reviennent plus longuement sur l’importance que la montagne exerce dans leur vie.

Tendi Sherpa rend visite à Caroline Ogi-Stefanazzi

Tendi Sherpa parle des techniques de sauvetage

Tendi Sherpa revient sur la naissance de sa vocation

Tendi Sherpa nous raconte sa première ascension de l'Everest

 

En février 2023, la Fondation Opale a accueilli Tendi Sherpa pour une conférence sur la culture sherpa. Le Centre d’art contemporain de Lens a offert au public venu nombreux un nouveau dialogue enrichissant entre les peuples. À l’issue de sa prestation très appréciée, le guide népalais s’est prêté avec enthousiasme à une séance de dédicace organisée pour la publication de sa biographie. Notre photographe, Luciano Miglionico, était présent et vous livre son résumé en images.

Numéro 40

NOUVELLES TECHNOLOGIES AU SERVICE DE L’HOSPITALITÉ

L’hôtellerie fait face à une pénurie de personnel inquiétante. À l’École des Roches, le laboratoire d’innovation technologique Spark imagine les outils de demain qui atténueront les effets du manque de main-d’œuvre. Avec des entreprises régionales et internationales, enseignants et étudiants évaluent les potentialités et les risques de ces outils en devenir. Du côté de la clientèle habituée à disposer de solutions numériques simples et performantes, on attend des solutions qui enrichissent le séjour. Tour d’horizon des enjeux à Spark, en compagnie de son directeur, Pablo Garcia.

Dans le contexte de crises successives qui agitent le monde, les machines connectées et les nouveaux systèmes de gestion ou de l’information viennent bouleverser notre quotidien. L’hôtellerie, la restauration, l’aviation, les EMS ainsi que tous les autres lieux qui pratiquent l’accueil n’échappent pas à cette révolution. Mais les robots et les écrans vont-ils forcément devenir la norme et supplanter les réceptionnistes et autres barmen ? La réponse de Pablo Garcia, directeur de Spark, se veut directe et rassurante : «Malgré l’arrivée massive de ces technologies, l’humain restera toujours au cœur des métiers de l’hospitalité.»

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Une salle du Spark, Les Roches, ©Luciano Miglionico

Sur le campus de l’École des Roches, le laboratoire d’innovation technologique dispose de salles de classe dotées des derniers casques de réalité virtuelle, de caméras vidéo hi-tech et des systèmes de montages audiovisuels. L’une des vocations de ce matériel est d’offrir de nouveaux services à la clientèle et d’enrichir leurs séjours par des expériences inédites. Les progrès spectaculaires accomplis par les robots conversationnels ou l’intelligence artificielle ouvrent des perspectives encore plus vertigineuses : «Tout le monde a entendu parler des blockchains, qui concernent les cryptomonnaies, mais qui permettent aussi de sécuriser la propriété d’un fichier digital ou de valider un contrat. Nos étudiants font des travaux pratiques qui leur font expérimenter et comprendre ces nouveaux outils», souligne Pablo Garcia.

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Pablo Garcia ©Dussex

Mais ces dispositifs doivent-ils forcément remplacer les personnes physiques ? Le directeur de Spark ne le pense pas un seul instant : «Nous pensons que le futur de l’hospitalité, c’est davantage d’humains qu’aujourd’hui ; nos études le montrent depuis trois ans. Les technologies, ce sont surtout des informations destinées à aider les clients et à améliorer les services, tout en facilitant le travail du personnel. Prenons par exemple un check-in pour un hôtel trois étoiles. Il peut très bien être automatisé par reconnaissance biométrique et faire ainsi gagner un temps précieux. C’est peut-être utile pour ce type d’établissement, mais pas forcément pertinent pour un hôtel de luxe. C’est important de bien choisir les endroits où peuvent être déployés les différents systèmes.»

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Une salle du Spark, Les Roches, ©Luciano Miglionico

Cette philosophie, qui consiste à réfléchir aux bons usages des outils, est inscrite dans les gènes de l’École des Roches depuis sa création en 1954. En restant en contacts étroits avec les entreprises crées par ses anciens étudiants, l’établissement a non seulement accumulé une expertise en matière d’hospitalité, mais elle a aussi développé une vision claire sur les enjeux du numérique. C’est dans cet esprit que Pablo Garcia a réuni des personnalités issues d’horizons différents : «Nous avons entrepris de développer un grand écosystème en rapprochant des sociétés technologiques et de l’hospitalité, la promotion économique de la région, Crans-Montana Tourisme ainsi que les HES.»  Et dans cet écosystème, chaque acteur occupe une place bien définie : «Spark a choisi de mettre au centre de ses réflexions les aspects liés aux usages des technologies, en laissant aux ingénieurs les questions purement techniques.»

Pierre-Armand Dussex

Numéro 38

Chasseurs de CHAUVES-SOURIS

Accessible aux personnes entraînées et bien équipées, la grotte de Vaas regorge de richesses, dont la plus importante colonie de grands murins du pays. L’encaveur Régis Bagnoud, passionné de spéléologie, la biologiste Anouk Lettman, correspondante régionale du Réseau Chauve-Souris Valais et Chab Lathion, photographe et membre du Groupe de spéléologie rhodanien évoquent leur paradis sous-terrain à Paul Vetter dans le numéro 38 de l’INFO. Aperçu illustré de cette visite guidée verbale à travers la galerie photo de Chab Lathion.

 

Numéro 37

À L’AIR FRAIS DES ALPAGES

Dans le numéro 37 de l’INFO, Jean-Michel Bonvin raconte la vie nomade de Claire et Damien Jeannerat, un couple de bergers à Mollens. Luciano Miglionico a accompagné notre rédacteur en reportage et en livre sa vision en images.

Numéro 36

Les cliniques d'altitude au sommet

Offrant des prestations médicales de pointe, les trois cliniques d’altitude jouent un rôle essentiel dans la bonne santé économique de Crans-Montana. Dans le numéro 36 de l’INFO, Jean-Michel Bonvin revient sur l’importance de ces établissements pour la région en termes d’emplois pérennes. Et dans cet entretien vidéo de Pierre-Armand Dussex, le médecin et historien Vincent Barras retrace la révolution culturelle à laquelle ont contribué les anciens sanatoriums. 

 

Numéro 34

LA NEIGE EN PARTAGE À TOUS LES ÂGES

Il n’y a pas d’âge pour profiter des plaisirs de l’hiver. Détentrice du label « Family Destination », Crans-Montana propose une foule d’activités à partager entre petits et grands. À découvrir en images grâce à la sélection de notre photographe Luciano Miglionico.

Numéro 33

La saison d’hiver 2021-2022 démarre avec éclat à Crans-Montana. Le Festival Étoile Bella Lui est de retour durant tout un mois. Dans cette vidéo, Pierre-Armand Dussex demande à Sébastien Schornoz, président du comité d’organisation, et Jean-Yves Rey, en charge de sa mise en place, quels sont les vœux qu’ils souhaitent transmettre à l’étoile Bella Lui. Dans la version print de l’INFO, notre rédacteur rappelle ce qui fait déjà la renommée du Festival après une seule édition.

Numéro 32

Depuis sa création, en avril 2018, le Service de la promotion économique dirigé par Rafal Hys mise sur le marketing territorial pour développer la région de Crans-Montana. En peu de temps, cette approche s’est révélée payante à plus d’un titre. La récente implantation de Nevomo, société leader de l’industrie ferroviaire, en constitue un nouveau bel exemple comme le rappelle Sylvie Chevalier dans le numéro 32. Ci-dessous, apprenez-en plus sur la technologie MagRail sur laquelle travaille Nevomo et qui sera testée prochainement en condition réelle sur la plus longue piste d’essai de rail magnétique européenne actuellement en construction en Pologne.

LE MAGRAIL EN ATTENDANT L’HYPERLOOP ?

Il y a quelques mois, Nevomo s’installait à Crans-Montana. Un emplacement stratégique pour cette société internationale qui développe des systèmes innovants destinés à la modernisation de l’industrie ferroviaire. À l’heure où le train regagne en popularité face au transport aérien et routier, cette start-up qui multiplie les brevets et les distinctions bénéficie d’un potentiel de développement exceptionnel. Disposant de bureaux en Pologne, Allemagne et République tchèque, elle entend poursuivre son expansion au plus proche de ses clients et partenaires. En juin, elle signait un contrat de coopération avec les chemins de fer italiens.

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Courtesy of Nevomo

Cet accord doit lui permettre de vérifier la faisabilité de la mise en œuvre progressive de sa technologie MagRail sur des itinéraires sélectionnés. Il permettra également de solliciter des fonds européens dédiés à l’innovation pour financer la préparation d’un projet pilote à grande échelle dans le centre d’essai de Rete Ferroviaria Italiana à Bologne. Nevomo est actuellement en discussion suivie avec Deutsche Bahn et les CFF pour d’autres collaborations.

Un système hybride avantageux

Le système MagRail développé par Nevomo se distingue par son caractère hybride. Il prévoit d’utiliser les lignes ordinaires, moyennant des adaptations techniques, pour faire circuler conjointement des trains conventionnels et des véhicules qui, grâce à la sustentation magnétique, « léviteront » sur les rails. Il autorisera des hautes vitesses (jusqu’à 550 km/h) dans les couloirs ferroviaires existants. Comme il « se clipse » sur le système traditionnel, il présente l’avantage d’être exploitable plus rapidement et à moindre coût que la technologie Hyperloop.

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Courtesy of Nevomo

Également connue sous l’appellation « train à vide magnétique ultrarapide », cette autre technologie d’avant-garde entend révolutionner la mobilité longue distance avec une vitesse de déplacement proche de celle du son, allant jusqu’à 1000 km/h. Le transport s’effectue dans une capsule propulsée par un champ magnétique à l’intérieur d’un tube sous vide afin de supprimer les frictions de l’air.

Par rapport à la solution MagRail, l’Hyperloop nécessite des investissements techniques et financiers nettement plus conséquents. Il exige de construire de nouvelles infrastructures difficilement applicables à certains environnements géographiques comme celui de la Suisse, limitée en termes d’espace. Il est aussi susceptible de rencontrer plus de résistances de la part des futurs passagers.

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 Courtesy of Nevomo

Numéro 31

Dans le numéro 31 de l’INFO, Pierre-Armand Dussex et Luciano Miglionico mettent en évidence les réalisations des élèves des centres scolaires de Crans-Montana et de Lens et Flanthey invités à imaginer leur futur. Un enjeu de taille pour la région confrontée comme d’autres communes de montagne au risque d’exode des jeunes.  

En images et en vidéo, découvrez la visite de l’exposition «Notre espace de loisirs et de rêve» par une délégation de la Commission jeunesse et intégration et la remise des prix de la «Création solidaire» de l’action-concours «Nous Vous Lens». Des projets aux objectifs différents, mais aux valeurs identiques.

Notre espace de loisirs et de rêve
Nous Vous Lens

Numéro 30

Igor

 

Ils constituent une véritable richesse naturelle pour la destination. Les lacs du Haut-Plateau charment autant les contemplatifs que les actifs. Dans le numéro 30, Joël Cerutti et Luciano Miglionico vous révèlent quelques-uns de leurs secrets, dont celui d’une légende tenace croquée en exclusivité pour l’INFO par Igor Paratte (ci-dessus).

Numéro 29

Rien de tel qu’une balade au grand air pour retrouver toute son énergie ! Dans le numéro 29, Jean-Michel Bonvin (textes) et Luciano Miglionico (photos) proposent un aperçu des multiples possibilités offertes par la destination aux randonneurs de toute sorte.

Numéro 28

Depuis décembre 2020, le dépistage du Covid-19 passe aussi par le drive-in de Crans-Montana mis en place grâce à la collaboration entre l’ACCM, le Laboratoire Salamin et Summit Clinic. Dans le numéro 28, Joël Cerutti dresse un premier bilan de cette offre appréciée par les citoyens et les hôtes de la destination. Le travail des «traqueurs de coronavirus» est quant à lui illustré par Luciano Miglionico.

Numéro 27

ACCM

UNE CARTE, PLUSIEURS AVANTAGES

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La facilité d’une carte de crédit combinée aux avantages d’une carte de fidélisation, c’est ce qu’offre le système de carte prépayée mis en place par l’Association des communes de Crans-Montana. Explications.

Appelée à remplacer les actuels bons papiers de Crans-Montana Arts et Métiers, la carte prépayée garantit un meilleur contrôle des coûts grâce à son fonctionnement simplifié qui s’apparente à celui d’une carte de crédit prépayée. Elle se recharge en ligne ou aux guichets d’accueil des communes et de Crans-Montana Tourisme & Congrès jusqu’à un montant maximum de 3'000 francs. Lors de son utilisation, une commission similaire à celle de toute carte de crédit est prélevée auprès des commerçants.
Quant aux clients, ils bénéficient non seulement d’un portemonnaie électronique valable sans limites d’expiration, mais profitent également d’un programme de fidélisation. En fonction de leurs dépenses, ils reçoivent des points bonus qu’ils peuvent valoriser lors de leurs achats suivants et cela auprès de n’importe quel commerce ayant adhéré au système, les points bonus étant réinjectés dans un pot commun.

Système solidaire

L’Association des communes de Crans-Montana a financé les 80'000 francs nécessaires à la mise en place initiale du système et prend en charge les frais de fonctionnement annuel à hauteur de 50 %. Les communes de Crans-Montana et Lens participent activement au projet en ajoutant 20 % à la somme chargée sur la carte grâce à la mise à disposition d’un montant exceptionnel de 1 million de francs. Ce bonus supplémentaire est valable jusqu’à concurrence de 200 francs par carte. Concrètement, si un client charge 1'000 francs, il bénéficie d’un bonus de 200 francs, s’il charge 500 francs, il reçoit 100 francs.
Le système de carte prépayée vise à encourager la consommation locale, satisfaire davantage la clientèle résidente et de passage, soutenir le potentiel de développement de l’ensemble de la région. Son succès repose en partie sur la capacité de solidarité des différents acteurs économiques. Une capacité de solidarité profitable à tous et d’autant plus appréciable en période de crise.
Les commerces intéressés par le système de carte prépayée doivent s’affilier à Crans-Montana Arts et Métiers en s’acquittant de la cotisation annuelle de 200 francs. Plus de renseignements et demande d’adhésion auprès de Marielle Clivaz, vice-présidente et présidente de l’amicale de Montana, marielle@artsetmetiers-cm.ch ou 079 634 97 68.

Numéro 26

L’enthousiasme d’un explorateur

Dans cette vidéo, Patrice Clivaz confie à Jean-Michel Bonvin les atouts du Chemin des Contrées, nouvel itinéraire pédestre long de 15 km reliant Icogne à Mollens et réalisé grâce au soutien financier et technique de l’Association des communes de Crans-Montana.

 

Photos Luciano Miglionico

Numéro 25

Alors que le secteur touristique traverse des turbulences, Crans-Montana s’impose comme une destination aux multiples ressources. Rencontre avec deux professionnelles à l’enthousiasme intact qui, dans le N° 25 de l’INFO, expliquent à Joël Cerutti comment elles partagent le Paradis.

Photos Luciano Miglionico.

  1. Séverine Bestenheider : «Un pari un peu fou»

    Fin 2020, Séverine Bestenheider et son époux Franck Reynaud, tiendront les rênes de deux établissements. À l’Hostellerie du Pas de l’Ours, dont ils s’occupent depuis 25 ans, s’ajoutera l’Hôtel Aïda.

    Pour répondre au plus près à l’évolution de la clientèle, certains bâtiments de Crans-Montana s’offrent une attendue cure de jouvence. Fermé depuis 2014, l’Hôtel Aïda passe par d’importants travaux depuis quelques années et renaîtra en décembre 2020. L’établissement s’orientera vers une clientèle de «couple». Il affichera un 5 étoiles tout en visant le label Relais et Châteaux, soutenu par une cuisine bio avec Franck Reynaud aux fourneaux. Ce dernier ne quitte pas pour autant ceux de l’Hostellerie du Pas de l’Ours.

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    Les habitués de la région se disent effectivement que Séverine Bestenheider et son mari Franck Reynaud s’occupent déjà depuis 25 ans de l’Hostellerie du Pas de l’Ours… «C’est vrai qu’il s’agit d’un pari un petit peu fou», s’amuse Séverine qui souligne le plaisir qu’elle connaît à s’investir dans l’Aïda et le Pas de l’Ours où elle a débuté. «Ma famille était déjà dans le domaine, mais personne ne m’a obligée à reprendre le Pas de l’Ours. Je l’ai choisi ! Mes parents ont laissé mûrir cette décision…»

    Sertis dans un écrin de boiserie ancienne, les lieux n’ont pas toujours eu la splendeur actuelle. «L’hôtel a été construit en 1912. Durant quelques années, il était à l’abandon. Puis au milieu des années nonante, mon père l’a racheté. Je me souviens d’une rénovation incroyable. Toute la façade nord avait été démontée et chaque pièce numérotée. Mon père est un véritable amoureux du vieux bois et d’ailleurs nous avons nos propres menuisiers. Au final, nous avons respecté l’endroit et nous avons quelque chose de vrai.»

  2. Sandra Rouiller : «Un feedback démentiel»

    Voici un peu plus d’une année, Sandra Rouiller œuvrait dans l’immobilier. Les circonstances de la vie lui ont lancé le défi de fonder Beeheidi. Cette start-up propose depuis le printemps 2020 une découverte novatrice des Alpes par le biais d’activités uniques. Beeheidi doit son existence aux kangourous, aux myrtilles et aux bouquetins. Sandra Rouiller, fondatrice de cette société qui propose des expériences uniques dans les Alpes, confirme cette synthèse. «Avant, je travaillais dans l’immobilier où j’étais même experte aux examens. Puis, je suis partie explorer l’Australie en camping-car. Durant trois semaines, avec mon ami, nous dormions 4 heures par nuit pour ne pas en rater une miette. Lorsque je suis revenue en Suisse, je me suis sentie comme un oiseau en cage. J’avais une sécurité de première classe, mais plus le goût à la vie, cela n’allait plus.»

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    Sandra a réfléchi, elle s’est rappelé qu’elle était fortement suivie sur les réseaux sociaux lors de son voyage au pays des kangourous. «C’est là que je me suis aperçue que le bonheur que j’avais ressenti là-bas, il existait en Valais ! Il suffisait d’ouvrir les montagnes, de partager le paradis que nous avons ici !» Sandra ne tarit pas d’éloges lorsqu’elle parle du goût de la tarte aux myrtilles dans les cabanes d’altitude. Normal, n’est-elle pas aussi petite-fille d’alpiniste ? Durant le printemps 2019, elle commence à initier ce qui sera Beeheidi. Elle persuade progressivement son compagnon, Stéphane Berclaz, d’entamer avec elle cette aventure. Sandra ne tient plus entre quatre murs, son employeur d’alors se sépare d’elle en juin. «Cela a été le déclencheur, il m’indiquait que je devais aller dans cette nouvelle direction.»

  3. Contemporain et authentique

    Sur l’établi, l’ouvrage a sans cesse été affiné. «Nous avons aujourd’hui une quinzaine de suites. Et, lorsque nous fermons au printemps ou en automne, nous pouvons faire évoluer le mobilier, la décoration. Je tiens à ce que ce soit contemporain et authentique.» La pandémie n’a en aucune façon affecté l’enthousiasme que Séverine porte à son métier. «Je mets un point d’honneur à faire les choses avec le coeur, tout vient de là pour aimer ce que l’on fait.»

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    «Je mets un point d’honneur à faire les choses avec le cœur.»

    Elle adhère totalement aux propos de Sandra Rouiller (lire ci-contre) concernant l’Éden valaisan. «Ce paradis, il faut savoir le partager ! Nous bénéficions d’une situation incroyable. Nous avons tellement de choses et c’est à nous de les proposer judicieusement.»

    Séverine Bestenheider privilégie par ailleurs le contact direct. «Mon mari propose des balades gastronomiques où il part en montage avec un groupe cueillir des herbes qui seront ensuite dégustées. C’est une belle expérience humaine bien plus intense que ce qui se passe sur des écrans.» Dans son rythme, l’Hostellerie du Pas de l’Ours privilégie les réservations faites à l’avance et vit rarement sous le diktat du «last minute». «Nous soignons les petits détails, mon époux est comme moi quelqu’un de très pointilleux. Nous allons jusqu’au bout des choses pour réaliser exactement ce que nous voulons.»

    Plus d’infos sur www.pasdelours.ch et www.aida-castel.ch

  4. Consommation et prise de conscience

    Depuis Loc, la jeune start-up imagine des excursions adaptées à sa clientèle, des découvertes alpines passionnées. «L’actualité nous offre une prise de conscience sur notre manière de consommer et nous force à remettre au centre des valeurs simples. Il est temps pour nous de sublimer la nature qui se trouve à notre portée de main et le lancement de Beeheidi arrive à ce moment clé», rédige Sandra dans la brochure de présentation qu’elle a soignée, comme son identité graphique, des mois durant du côté du Techno-Pôle à Sierre.

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    «Le bonheur que j’avais ressenti en Australie existait en Valais !»

    Au printemps 2020, Beeheidi prospecte et reçoit ses premiers retours. «J’ai eu une équipe de foot qui souhaitait une initiation trail plutôt que de courir autour d’un terrain. Les joueurs ont été avec mon équipe de coureurs pendant que je me suis occupée de montrer la région et surtout les buvettes aux coachs. Nous avons aussi préparé en août une journée Trail-Trek Gourmand avec Slow Travel Food.» Auparavant et par prudence, Sandra Rouiller a testé ses offres sur des connaissances. Et ? «J’ai eu un feedback démentiel !», dit-elle, épanouie par son défi.

    Plus d’infos sur www.beeheidi.ch

 

 

Numéro 24

UNE NOUVELLE ENTREPRISE DU FUTUR CHOISIT CRANS-MONTANA

Spécialisée dans la simulation en réalité virtuelle de situations d’urgence, Simprosoft propose des formations novatrices destinées aux professionnels de l’aviation, de la sécurité et des secours. CEO de cette entreprise polonaise de pointe, Michal Litworowski est aussi à la tête de Nano Games. Ce diplômé de la London Business School et de l’Université de Yale bénéficie de nombreuses années d’expérience en consulting pour les PME. Il est marié et père de trois filles.

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Michal Litworowski

Pourquoi avez-vous choisi Crans-Montana pour vous y implanter ?

Parce que c’est simplement le meilleur endroit pour faire évoluer l’entreprise à l’échelle mondiale.

 

Comment se passe la collaboration avec vos partenaires sur place (ACCM, HES-SO Valais-Wallis, Les Roches) ?

Avec l’aide de l’ACCM, nous avons récemment mené une étude approfondie destinée à mieux cibler les besoins des gestionnaires et des directeurs d’entreprises en ce qui concerne les formations en réalité étendue (N. B. : la réalité étendue regroupe les différentes formes de réalités immersives : augmentée, mixte ou virtuelle).

Avec la HES-SO et l’Université de Genève, nous avons signé une lettre d’intention et participé à l’élaboration d’un sujet de recherche innovant dans le domaine de la réalité virtuelle appliqué à la formation.

Avec Les Roches, nous nous sommes préparés à intégrer le programme d’Innovation Hub qui débutera prochainement et qui, espérons-le, permettra de repenser le partage des connaissances dans l’industrie du luxe et de l’hôtellerie.

La crise du Covid-19 a impacté de nombreuses entreprises en Europe et dans le monde entier. Nos activités récentes se sont au contraire renforcées. Nous venons de créer un nouveau consortium industriel avec des leaders européens de PME (en Suisse, Italie, France, Pologne).

 

Malgré la crise économique annoncée, vous restez donc confiant dans le développement de votre entreprise ?

Oui, nous sommes même encore plus forts maintenant. Chaque jour, nous constatons un intérêt croissant pour nos technologies de formation intégrant la réalité virtuelle (VR) et augmentée (AR). En raison des diverses mesures de confinement prises dans le monde, nos clients n’ont pas pu voyager librement. Les formations qui jusqu’ici étaient réalisées en présentiel doivent aujourd’hui être réinventées.

C’est une formidable occasion de valider l’utilisation des technologies de VR et AR pour les entreprises. Notre approche unique vérifiant l’efficacité de la formation par l’observation des signaux biométriques s’avère d’autant plus pertinente. Nous comptons 30 collaborateurs. Même si les procédures d’installation à Crans-Montana ont été ralenties en raison du Covid-19, nous prévoyons d’ailleurs de poursuivre les investissements et d’engager plusieurs employés d’ici la fin de l’année.

 

Pensez-vous que face à cette crise, Crans-Montana peut mieux y répondre que d’autres régions ? Et si oui, pour quelles raisons ?

Par rapport à des villes comme Zurich, Genève ou Berne, Crans-Montana est mieux placée. Non seulement la région possède tous les équipements indispensables, mais elle bénéficie d’un environnement offrant une qualité de vie supérieure, un critère qui compte plus qu’auparavant. Il en va de même en comparaison de grands centres urbains européens, tels que Paris, Londres, Berlin ou Varsovie dont la forte densité de population engendre de nombreux inconvénients. En ces temps agités, le Haut-Plateau me semble un endroit idyllique pour les entrepreneurs désireux de mettre sur pied de nouveaux projets.

Par Sylvie Chevalier

Plus d’infos sur simprosoft.com

 

Plus de compléments de l'INFO

Numéro 22

Sébastien, José, Christophe, Michel, David, Marie ou encore Mickael : autant de petites mains au grand cœur qui donnent vie aux Remontées mécaniques de Crans-Montana Aminona.

Photos : Luciano Miglionico