L’INFO vous propose quelques plages de vie en complément de ses éditions print.

DES GOÛTS ET DES CULTURES

Numéro 45

FROMAGERS DE TRADITION ET D’EXCEPTION

Situé à Lens, le Domaine de Revouire est exploité par Pascal Cordonnier et ses fils Tom et John dans le plus grand respect de la tradition. Leur engagement en faveur d’une production de qualité en a fait des habitués des distinctions. Dernière en date : l’obtention d’une médaille d’argent aux Championnats du monde de la raclette, à Morgins, comme le rappelle Joël Cerutti dans le numéro 45 de l’INFO. En images, Luciano Miglionico témoigne de la passion d’une famille pour la défense d’une noble activité qui contribue à la valorisation des alpages tels que ceux d’Er de Lens et de Mondralèche.

 

Numéro 44

Le Cornalin sublimé

À l’œnothèque du Château de Vaas, Nathalie Bonvin se tient derrière le comptoir. Enjouée, accueillante, elle sait trouver les mots autour d’un accueil où les conversations se nouent facilement. Nathalie Bonvin est une transmetteuse de plaisirs, c’est le cœur même d’un métier qu’elle a exercé jadis chez Didier de Courten ou au café Cher-Mignon. Au micro de Joël Cerutti, elle décrit ce parcours et les spécificités du cornalin. Un petit moment de convivialité partagée, cela va de soi.

44 - Chateau de Vaas (1)

Nathalie Bonvin

Nathalie Bonvin au Château de Vaas ©Joël Cerutti

En ses murs séculaires, le Château de Vaas sert d’écrin aux vins de la région, en particulier le cornalin. Entièrement restauré, le bâtiment a fêté ses dix ans d’exploitation le 1er septembre 2023 en trinquant à la santé de son cépage de prédilection et des amis du Temps du Cornalin. Luciano Miglianico rend compte de cet événement festif en images.

Numéro 43

LES SAVEURS D’UN MÉTIER DE BOUCHE APPRÉCIÉ

Les Lensards sont gâtés. Au cœur du village, ils disposent de tous les services et commerces de proximité : épicerie, pharmacie, boulangerie, office postal, banque ou encore boucherie. Dans l’édition 43 de l’INFO, Jean-Michel Bonvin revient sur le parcours de Romain Cotter, boucher comme son père, qui vient de reprendre la boucherie de Lens totalement rénovée comme en attestent les photos de Luciano Miglionico.

Numéro 42

SENTIER DE LA BIÈRE À LOC : L’AVIS DES CONNAISSEURS

Le Sentier de la Bière a attiré plus de 600 amateurs de bonnes mousses en mai dernier à Loc. Ce parcours de dégustation dans le vignoble était animé par 15 brasseries artisanales valaisannes et romandes. L’occasion de rencontrer des producteurs passionnés, heureux de partager leurs connaissances brassicoles au pays du vin.

Mais au fait, qu’est-ce qu’une bonne bière ? Comment la déguste-t-on ? Et quelle est la différence entre une mousse artisanale et industrielle ? Yves Klingler, fondateur de la brasserie La Marmotte à Crans-Montana, et Melitta Costantino, sommelière suisse de la bière pour la brasserie sédunoise du Traquenard, donnent quelques réponses à Geneviève Hagmann et Pierre-Armand Dussex qui les ont interviewés pour l’INFO.

 

 

Numéro 39

SAINT-MAURICE DE LAQUES RETROUVE SA SPLENDEUR

Après plusieurs mois de travaux minutieux, l’église de Saint-Maurice de Laques retrouve son éclat. Dans le numéro 39 de l’INFO, Geneviève Hagmann retrace les étapes de cette importante restauration. Grâce à Luciano Miglionico, découvrez en images un aperçu de ce riche patrimoine de notre région.

 

 

Numéro 38

AUX FOURNEAUX ET AU MICRO


Les coulisses de la préparation du repas des Gourmettes de la Noble et Louable Contrée rencontrées par Geneviève Hagmann dans le numéro 38 de l’INFO et suivies en images par Luciano Miglionico. En prime, en audio, la recette d’une sauce simple et rapide et les secrets de la polenta de Monique.

Une sauce simple et rapide, enfin !

Pour accompagner une viande rouge sans se prendre le chou, la Gourmette Laurence Epiney partage sa recette de sauce au poivre rose. Inratable et délicieuse !
Voici les ingrédients et les explications de la cuisinière (cliquez sur le document sous la photo) :

•    1 petit oignon haché
•    2c.s. de poivre rose
•    2 dl de vin rouge
•    1 dl de crème à sauce
•    Assaisonnement à votre goût : sel, poivre, sauce Worcestershire, bouillon de bœuf.

La polenta de Monique

Plat traditionnel valaisan par excellence, la polenta est un magnifique accompagnement pour les viandes mijotées ou les plats de chasse. La doyenne des Gourmettes Monique Jacquemin nous donne son astuce pour la réussir. Pour l’écouter, cliquez sur le document sous la photo.

Les deux podcasts :

38 - Les recettes

Numéro 37

SAISON ESTIVALE, TONALITÉ MUSICALE

L’été à Crans-Montana se déguste en musique comme l’évoque Joël Cerutti dans le numéro 37 de l’INFO et l’illustre Luciano Miglionico.

Numéro 36

LE BONHEUR EST DANS NOS JARDINS

Avec l’arrivée de beaux jours, les mains vertes se pressent dans les jardins alentour. Dans le numéro 36 de l’INFO, Geneviève Hagmann et Luciano Miglionico sont partis à la rencontre d’amateurs et de spécialistes du jardinage. Découvrez en audio et en images un aperçu de leur fructueuse récolte.

Hanneton et cétoine : ne les confondez pas !

2022, une année à hannetons ! Les larves de ces ravageurs sont souvent confondues avec celles des cétoines. Alors que les premières nuisent, les secondes aident. Les explications du biologiste Antoine Sierro (cliquez sur le document sous la photo).

 Antoine Sierro Resize

36 - Hannetons
Tomates en jardin bio : comment prévenir les problèmes ?

Prévenir plutôt que guérir, c’est le slogan du jardin bio. Frédéric Sanchez, chargé de projets à la FDDM et viticulteur bio, donne quelques astuces pour s’assurer une bonne récolte de tomates en altitude (cliquez sur le document sous la photo).

 

Frédéric Sierro Resize

36 - Tomates

Numéro 35

FINALE NATIONALE DE LA RACE D’HÉRENS : TOUTE LA RÉGION À LA FÊTE

Événement printanier très attendu par les éleveurs et les amoureux de la race d’Hérens, la Finale nationale se déroulera à l’arène de Pra Bardy à Sion, les 7 et 8 mai. Pour le Haut-Plateau, la fête sera d’autant plus belle qu’elle est organisée cette année par le syndicat d’élevage Lens-Icogne avec la région de Crans-Montana. Dans le numéro 35 de l’INFO et à quelques semaines des combats, Jean-Michel Bonvin a rencontré les organisateurs de cette manifestation qui offre une magnifique visibilité aux trois communes. En images, Luciano Miglionico nous en donne un autre très bel aperçu.

Numéro 34

SUR UN AIR DES ANNÉES 60

Quatre femmes, trois générations, un hôtel, une distinction : un patrimoine pour toute une destination ! Dans le numéro 34 de l’INFO, Joël Cerutti raconte le destin d’Elsy, Elodie, Anne et Erika qui offrent aux années 60 un écrin d’expression hors du commun au sein d’un établissement de la destination récemment distingué par ICOMOS. Organisation internationale non gouvernementale, cette association œuvre pour la conservation des monuments historiques. Visitez la chambre n°8 en compagnie de notre rédacteur et de Anne, architecte et hôtelière. Et histoire de vous plonger pleinement dans l’ambiance des sixties, appréciez la galerie photo de Luciano Miglionico.

La visite de la chambre 8
34 Elsy son
La galerie photo

Numéro 33

Le souffle de la Grande musique

En 2021, le secteur culturel a redoublé d’énergie pour continuer à proposer au public des spectacles riches en émotions à l’image de Crans-Montana Classics dont vous retrouvez, ci-dessous, un aperçu des rendez-vous musicaux illustrés par Chab Lathion. Dans le numéro 33, Joël Cerutti explicite comment l’association a aussi su diversifier son offre au cours des dernières années pour toucher un public plus large.    

Numéro 32

BIENALSUR Crans-Montana 2021

La culture occupe une place de choix dans l’offre de la destination. Dans le numéro 32, Joël Cerutti en donne un nouvel exemple avec la présentation de BIENALSUR. Né en Argentine, ce concept d’exposition d’art contemporain dans le monde entier a trouvé à Crans-Montana une galerie d’art à ciel ouvert.

Découvrez-en plus sur les œuvres de l’édition 2021 en visionnant ces trois vidéos.

Numéro 31

Virtuose du cor des Alpes, Lisa Stoll a fait vibrer les visiteurs de la Fondation Opale lors de son passage à Lens à la fin juin comme le relate Sylvie Chevalier dans le numéro 31 de l’INFO.

Dans ces deux vidéos de Pierre-Armand Dussex, la jeune musicienne schaffhousoise donne un aperçu de son talent et explique les principales différences de jeu entre le cor des Alpes et le yidaki, cet autre instrument emblématique, mais venu lui d’Australie, et plus communément appelé didgeridoo.

 

 

Numéro 30

Pour son édition 2021, le Salon des Vins et Terroir organisé par l’Association des encaveurs du Haut-Plateau (AEHP) tiendra vitrine du 29 au 31 juillet à l’Orangerie d’Ycoor. L’occasion pour Jean-Michel Bonvin de présenter dans le numéro 30 de l’INFO de nouvelles pistes explorées par des encaveurs de la région dont Luciano Miglionico relate le travail en images.

Numéro 29

Les services de livraison ont le vent en poupe. Dans le numéro 29, Joël Cerutti et Luciano Miglionico ont suivi Gookay, une jeune entreprise très dynamique, née dans un chalet à Chermignon. Ci-dessous, retrouvez, en audio et en images, un aperçu du travail des infatigables livreurs.

L'interview de Joël Cerutti, montage Gratien Cordonier (cliquez sur l'icône ci-dessous)

Gookay

Numéro 28

Il faut du cœur et une foi en l’avenir inébranlable pour se lancer dans la restauration surtout en pleine pandémie de coronavirus. Destination gastronomique par excellence, Crans-Montana héberge une riche brochette de ces femmes et hommes de goût qui ont su rester debout. Jean-Michel Bonvin dresse le portrait de quelques-uns d’entre eux dans le numéro 28 et en guise d’amuse-bouche, Luciano Miglionico vous en sert un échantillon en images.

Numéro 27

Entre histoire et légende

Tour ou Château de Vaas, les lieux se montrèrent timides dans les journaux valaisans jusqu’au début des années 2000 comme l’attestent les archives compilées par Joël Cerutti. Dans le numéro 27 de l’INFO, notre rédacteur vous parle des richesses de cet endroit unique et authentique qui possède même un fantôme attitré si on en croit une jolie légende.

À Vaas, qu’on l’appelle Tour ou Château, l’endroit reste comme en retrait dans les colonnes des journaux. Les moteurs de recherche s’arrêtent au 6 février 1957 pour mentionner une première fois le Château de Vaas. Il figure dans un grand article du Nouvelliste dédié aux richesses de la commune de Lens.

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Plus ou moins à la même époque, le guide La Suisse inconnue (édité vers 1960 par le TCS et Shell) lui consacre deux photos. Les légendes parlent de «l’ancienne auberge de Vas» (sic) et souligne «une abondante décoration polychrome» et notamment «des frises à scènes de chasse pleines de vie». Le livre ne passe pas à côté de la fameuse phrase liée à l’avertissement que recevaient les visiteurs : «Qui n’aura d’hargien, ni crédit, ni abit de laine, qu’il hale boire à la fontaine !» Lu à haute voix, vous comprenez sans traduction l’ancien français…

Le Nouvelliste du 6 novembre 1965 souligne que le Château «possède le plus grand nombre de fresques de toutes les maisons du Valais». Même si on ne voit pas grand-chose sur la photo qui accompagne ce court papier. On y apprend que le Heimatschutz devrait prendre en main «la conservation de ce monument valaisan».

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Le Heimatschutz revient dans une édition du Journal de Sierre (14 juin 1968) où le rapport annuel y est publié sans ajout journalistique. Une photo du Château y est associée mais le texte n’en fait pas mention. On passe aux choses plus sérieuses. Le 13 novembre 1973 toujours, le Journal de Sierre signale que les murs ont été achetés par la commune de Lens pour 70 000 francs.

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Dès lors, la résurrection commence et passe par des premiers travaux de restauration. Le Nouvelliste du 14 août 1975 s’en fait l’écho. Et quelques mois plus tard, le 23 décembre 1975, il en signale la fin… Le rédacteur reproduit la fameuse inscription avec d’autres mots, semble-t-il plus rustiques : «Qui ne avrad or argen ni crédit ni abit de lanne quil hale boiere al la fontanne». Toujours déclamé à haute voix, le sens reste identique. Le mieux serait d’aller sur place pour en comparer les versions, non ?

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En 1996, les Éditions à la Carte publiaient «Récits, contes et légendes du Grand Lens». Un des textes, dont voici un extrait, narre les turpitudes d’un acheteur du château confronté à un fantôme tenace:

«… Le lendemain, pensant avoir enfin chassé les mauvais esprits, Bocquillard se coucha sans aucune crainte. Mais il n’avait pas éteint sa lumière que le spectre reparut avec son cortège de dragons, de chouettes, de chevaliers et de hallebardiers dansants. Le pauvre homme ralluma son crésus, reprit son rosaire et recommença prières et litanies. Tout s’évanouit aussitôt comme un jet de vapeur. Cette situation intenable exigeait d’avoir recours aux moyens suprêmes. Bocquillard résolut donc d’aller confier son cas au Prieur de Lens, et de lui demander de venir conjurer les mauvais esprits…»

Vous retrouverez l’intégralité de cette légende sur le site www.lasuisseraconte.ch/conte/le-revenant-du-chateau-de-vaas/

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Numéro 26

«Totalement en phase avec vous-même!»

Jusqu’à ce printemps, la galerie Art Crans-Montana avait également un atelier d’encadrement. Fabienne Ciamparini-Bagnoud détaille cette passion… et quelques autres à Joël Cerutti.

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Fabienne Ciamparini-Bagnoud

Il existe chez Fabienne Ciamparini-Bagnoud comme une étincelle artistique, une prédisposition face aux pinceaux et aux toiles. «Oui, je peins… Mais dans ma famille on m’a très vite fait comprendre que ce n’était pas avec ça que j’allais pouvoir gagner ma vie.» Alors Fabienne bifurque vers l’enseignement. Du français puis de l’informatique. Une branche alors balbutiante et où il y a une forte demande. Il est programmé que cela ne pouvait que cartonner ! Il n’en demeure pas moins que Fabienne s’ouvre toujours des parenthèses culturelles. « Durant mes vacances, je choisissais des villes en fonction des galeries ou des musées que je souhaitais visiter. Cela me nourrissait, des amis me suivaient dans ces périples.»

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Avec l’âge s’impose l’audace des choix de vie. «Si je gardais pour moi ma peinture, je pouvais mettre en évidence le talent des autres. Je comprends l’esprit d’un artiste. C’est là que j’ai décidé de l’aider à se vendre… Je possède une réelle force de vente. J’ai donc écouté mon intuition et j’ai ouvert ma galerie*.»

Comment améliorer un tableau

Jusqu’à ce printemps 2020, juste avant le Covid-19, Fabienne a pu glisser un zeste d’artistique dans sa passion. «Durant une dizaine d’années, j’ai réalisé des encadrements. Cela a commencé par une cliente qui m’a demandé si je pouvais le faire. Je me suis immédiatement renseigné pour savoir si mon assurance prenait en compte ce type de travail ! Quand j’ai livré mon premier travail, j’ai été encouragée à continuer…»

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Fabienne pousse la méticulosité jusqu’à passer ses vacances à Vérone et surtout à Florence pour y suivre des cours. «C’était magnifique de recevoir les bases de la dorure à la feuille ! » Son atelier d’encadrement se met à tourner petit à petit pour le plus grand plaisir de la principale intéressée. « C’est un travail qui peut améliorer un tableau. Des cadres mal choisis étouffent une œuvre. Vous les changez, vous redécouvrez cette création. » Dans cette démarche subtile, l’erreur n’est même pas envisageable. « Vous êtes concentré, totalement en phase avec vous-même. C’est comme une méditation.»

Pis le corps a parlé. «J’ai dû arrêter à cause de douleurs dans les épaules», regrette Fabienne. L’énergie et la passion restent. Celles que notre galeriste met au service des autres pour les mettre en valeur. Autrement.

* L’aventure d’Art Crans-Montana étant relatée dans la version print de L’INFO, on vous renvoie à la lecture de l’article publié dans le N°26 paraissant mi-octobre.

Luciano Miglionico s'est promené à Crans-Montana et a laissé trainer son objectif sur les œuvres d'art qu'il croisait:

 

Numéro 25

Les surprises des chefs

Syrah, Cornalin et Humagne rouge : les cépages rois lorsqu’on évoque les «vins de chasse». Mais bien d’autres bouteilles sont gages d’un mariage réussi avec le gibier. Paul Vetter poursuit sa pêche aux accords parfaits que vous retrouverez dans le N° 25 de l’INFO avec la complicité de trois chefs de la région et des tenancières de l’Œnothèque Le Tirbouchon à Montana.

Photos : Luciano Miglionico

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Avec la chasse, les chefs Bert de Ricker, Serge Coustrain-Jean et Alessandro Bianchi vous recommandent aussi :

Bert de Ricker (Le Rawyl à Randogne):
Un blanc peut aussi faire l’affaire. Je pense au Païen que je propose avec un Cromesquis de sanglier. Ce sont des sortes de croquettes, des boules panées dont l’extérieur est frit et l’intérieur moelleux. Pour ces Cromesquis, on prend la cuisse du sanglier qui bénéficie d’une cuisson lente, 24 heures à 72°. La viande est ensuite tirée en émietté, avec une sauce liée et beaucoup de légumes. L’assiette est dressée avec de la crème de pané et des choux rouges confits.
Pour accompagner ce plat goûteux, il faut un Païen puissant, tendu, sec, avec des arômes d’agrumes et de fruits exotiques. Là, on joue dans les contrastes entre le vin, la douceur des légumes et l’amertume de la sauce et du sanglier.

Serge Coustrain-Jean (Le Cher-Mignon à Chermignon-d’en-Haut):
Comme accord mets-vin surprise, je propose le Boudin de chasse, purée de coing et émulsion aux cèpes. Et avec ça, je mettrais un Merlot puissant, fruité, équilibré. Pour être plus précis, je pense au Merlot sans soufre de Dominique Luisier à Saillon.

Alessandro Bianchi (Le Monument à Lens):
Il y a bien sûr de nombreux assemblages rouges qui peuvent accompagner des plats très différents. Pour pourquoi pas une Petite arvine sèche, avec un pâté de chevreuil en entrée ; ou une volaille, la caille par exemple.

Alessandro Bianchi Miglionico Resize

 

Leurs encaveurs « coups de cœur » :

Nous avons demandé à nos trois chefs de citer deux encaveurs de nos communes qu’ils apprécient particulièrement. Exercice difficile, mais ils ont joué le jeu…

Bert de Ricker : Ismaël Bonvin (Cave du Tambourin à Corin) - Joël Briguet (Cave la Romaine à Flanthey)

Serge Coustrain-Jean : Serge Heymoz (Cave des Sentes à Entre-deux-Torrents / Loc) – Christophe Rey (Cave de la Rayettaz à Corin)

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Alessandro Bianchi : Joël Briguet (Cave la Romaine à Flanthey) – Les frères Besse (Cave du Mont de Lens à Flanthey)

 

Nos trois chefs et la chasse

Bert de Ricker : J’adore la chasse. C’est un des moments forts de l’année, en cuisine. C’est aussi un plaisir pour le cuisinier. En automne, on dispose de produits extraordinaires. Il est bien sûr impossible de n’utiliser que de la chasse locale. Mais je travaille avec des chasseurs d’ici qui me fournissent notamment les sangliers. Chaque année, je cuisine les pièces nobles et je congèle les épaules et les cuisses. Ainsi, l’année suivante, je peux préparer du sanglier dès le début de la saison de chasse.

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Serge Coustrain-Jean: J’aime beaucoup les produits du terroir local. J’en utilise chaque fois que possible, comme avec la truffe de Lens et les bolets. Mais pour la chasse, c’est très compliqué. Si on m’en propose, je suis bien sûr preneur. Mais le plus souvent, je me fournis en Autriche où l’on trouve du gibier semi-sauvage.

Alessandro Bianchi : J’aime beaucoup la nature, les odeurs de sous-bois. C’est un plaisir d’aller cueillir des champignons, récolter des herbes ou des fruits sauvages, en forêt ou en montagne. Ce sont des produits qu’on utilise beaucoup dans les menus de chasse. C’est donc une cuisine que j’aime préparer pour mes clients. Il est très compliqué d’avoir de la chasse locale.  On fait les menus en fonction de ce qu’on trouve. Et lorsqu’on achète de la chasse étrangère, on évite les pays de l’Est dont on ne sait pas grand-chose des conditions d’abattage et d’élevage.

Les vins choisis par Le Tirbouchon : notes de dégustation

Maéva Blatter et Julie Praz, les nouvelles tenancières de l’Œnothèque Le Tirbouchon à Crans-Montana, vous présentent en quelques mots choisis les trois vins qu’elles ont sélectionnés.

  • Syrah barrique 2016 : Ismaël Bonvin (Cave du Tambourin à Corin)
    Un vin mature, corsé, puissant, épicé.
  • Humagne rouge 2017 : Les Frères Besse (Cave du Mont-de-Lens)
    Un vin typé, avec une certaine puissance tout de même. Une note sauvageonne et un fruité sur les baies des bois.
  • Cornalin « le Patricien » 2018 : Cave Cordonier et Lamon à Flanthey
    Un Cornalin à la belle robe violacée, marqué par les fruits noirs, la cerise noire en particulier. Finement épicé, il se révèle rond et riche.

Maéva Blatter Et Julie Praz Tirebouchon Miglionico Resize