EPFLoop se qualifie pour le concours 2019

Crans-Montana et l’EPFLoop main dans la main au concours HyperLoop de SpaceX

Crans-Montana et l’EPFLoop main dans la main au concours HyperLoop de SpaceX

Crans-Montana est heureuse d’annoncer la qualification de l’équipe de l’EPFL au concours Hyperloop Pod Competition 2019 organisé par la société Space X d’Elon Musk.

Depuis 125 ans, Crans-Montana a fait oeuvre de pionnier dans le développement de projets innovants, visionnaires, audacieux et fédérant ses communautés.

L’équipe de l’EPFL, EPFLoop, participant à la compétition Hyperloop correspond parfaitement à l’essence de Crans-Montana. Ces téméraires esprits créatifs, déterminés et pluridisciplinaires, ces jeunes héros de l'EPFL sont l’illustration que le travail d’équipe, son partage d’idées, de cultures, de valeurs et d’expériences permettent de concrétiser un rêve commun… au-delà de sa zone de confort, l’union fait absolument la force !

A cela, l’Association des communes de Crans-Montana de par son service de promotion économique est donc ravie de s'associer étroitement à l'équipe de l'EPFL pour le prochain concours SpaceX Hyperloop à Los Angeles en juillet 2019 : la réalisation du 5ème mode de transport de notre monde, l’HYPERLOOP.

EPFLoop à nouveau dans la compétition

«Même si nous avons déjà passé des centaines d’heures pour constituer notre équipe, concevoir notre pod et rechercher des partenaires, le travail commence vraiment maintenant», avance Lorenzo Benedetti, responsable technique de l’équipe de cette année.

Le défi à relever a été lancé par le milliardaire Elon Musk en 2015. Le fondateur de Tesla et de SpaceX imagine un cinquième type de transport – après la voiture, le train, le bateau et l’avion: des capsules propulsées dans un tube sous vide, pouvant atteindre une vitesse de 1000 km/h. Afin d’explorer la faisabilité technique de différents éléments de l’idée, SpaceX organise un concours destiné principalement aux étudiants. Le but de la compétition est d’atteindre la vitesse la plus élevée possible avec une capsule autopropulsée dans un tube sous vide d’environ 1,2km de long, et de s’arrêter après un freinage.

«Participer à une compétition aussi difficile, où le niveau d'ingénierie est si élevé, constitue une expérience inestimable. L’an dernier, l'équipe a appris à collaborer avec les ingénieurs de SpaceX, à discuter des réglementations techniques et des solutions et à les appliquer dans un délai de 24 à 48 heures, résume Lorenzo Benedetti. Cette année, nous connaissons le niveau d’exigence attendu par les organisateurs. Nous nous préparons donc à répondre au mieux à chacune d'entre elles, dès la phase de test à l'EPFL». Comme l’an dernier, la compétition proprement dite aura lieu à lieu mi-juillet sur la rampe d’essai située près du quartier général de SpaceX, à Hawthorne en Californie. Cette année, seule une vingtaine d’équipes ont été qualifiées parmi les quelque milliers de candidates.

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Une partie de l'équipe EPFLoop en 2018 en Califronie avec M. Elon Musk, initiateur du concours.

Réduire le poids et augmenter la puissance

Hormis le nom de la capsule, Bella Lui (célèbre montagne située au nord de la ville de Crans-Montana), l’équipe ne dévoile pour l’heure ni son apparence ni ses qualités technologiques. Concurrence oblige. Mais on sait sur quoi se concentre sa stratégie: «La métrique la plus importante pour construire un pod gagnant est la capacité de fournir un rapport puissance/poids élevé. Les trois meilleures équipes de l'an dernier (TUM, Delft et EPFL) présentaient des capsules avec des valeurs très similaires et la finale a montré que les performances étaient toutes proches les unes des autres. Par conséquent, cette année, l'objectif est de réduire le plus possible le poids tout en augmentant la puissance disponible pour le système de propulsion», explique le responsable technique de l’équipe.

Soutenue par la Vice-présidence pour l'éducation de l'EPFL dans le cadre des projets interdisciplinaires, l’équipe EPFLoop est pour l’heure composée de 38 personnes, dont 33 étudiants issus de sept sections de l'EPFL. Elle est encadrée par trois personnes: le professeur Mario Paolone, Lorenzo Benedetti et André Hodder. On compte plus de 20% de femmes dans l'équipe. Mis à part l’Association des communes de Crans-Montana, les autres principaux sponsors d'EPFLoop sont l'EPFL et Bobst. Viennent ensuite Comsol, Brusa, National Instruments, Forum EPFL, Leclanché et ALLITE.

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L'équipe de l'EPFLoop 2018