Exercice EMIC

L'Etat-Major de Conduite s'exerce

Exercice EMIC

Après trois, quatre jours de pluie sans discontinuer, des vents d'une violence inouïe, la situation est critique. Des arbres sont tombés sur les routes et des glissements de terrain ont atteint des zones peuplées. Le pire : les prévisions météorologiques ne prévoient pas d'amélioration pour les jours à venir. L'Aminona, le Boup et la Véreilla sont instables. Les sapeurs-pompiers sont engagés depuis plusieurs jours et ont besoin d'être relevés et appuyés. Les communes décident de mettre sur pied leur Etat-Major de conduite : l'EMIC.

Difficile d'imaginer ce scénario alors que dehors le soleil brille. Toutefois c'est l'exercice auquel s'est attelé l'EMIC en ce mardi 5 juin 2012.

8h30 : Le chef d'Etat-Major, Edgar Gilloz, organise son team. La situation est expliquée et chacun part travailler de son côté. Prochain rapport à 11h15. Le responsable de la police définit où l'on pourrait mettre des patrouilles pour filtrer la circulation, les routes à fermer. Le responsable des pompiers imagine comment il pourrait évacuer des personnes et le matériel qui jonche les routes. Le responsable information met sur pied la communication à la population.

EMIC 5

11h15, l'adjudant de l'EMIC ouvre le rapport. D'une manière très formelle, il invite les divers participants à communiquer leurs solutions. Celles-ci sont discutées par les autres membres de l'Etat-Major et intégrées. 11h45 La décision est prise. La mise sur pied du dispositif se fait. Et la journée continue avec le suivi de la situation, des rapports, des prises de décisions etc.

Ces exercices permettent de répéter des schémas, de pratiquer des théories. Les personnes de l'Etat-Major reçoivent une formation promulguée par le canton. Des cours de théories en année 1, des exercices de niveau I en année 2 et enfin des exercices de niveau II et III en année 3-4. Ces derniers peuvent inclure l'intervention réelle de pompiers et policiers sur le terrain. Aujourd'hui l'excercice s'est cantonné aux responsables des différents secteurs et est resté "virtuel".

Tout ça pour espérer ne jamais avoir à s'en servir.